Mathieu Bastareaud: un boss du rugby à XV
Alors qu’il n’a pas été sélectionné pour le prochain mondial de rugby, Mathieu Bastareaud a décidé de prendre sa retraite internationale. Zoom sur cette légende du rugby français.
Biographie et carrière
Mathieu Bastareaud est né à Créteil le 17 septembre 1988. Il suit sa formation de rugby à Créteil. Il débute sa carrière au RC Massy où il passe la saison 2006-2007. La saison suivante il signe au stade français où il disputera 4 saisons inscrivant 183 points en 99 matches. Il s’engage en 2011 pour le Stade de Toulon. Aujourd’hui il joue au Rugby United New York.
En équipe nationale, Mathieu Bastareaud a connu quelques mésaventures. Mais globalement, son passage a été correct. Il a d’ailleurs eu la chance de porter le brassard de capitaine à Cardiff, à l’occasion d’un match contre les Gallois. Bastareaud est triple champion d’Europe de rugby. Il a remporté également le Top 14 avec le RC Toulon en 2014. En outre, il est un cousin de l’ancien footballeur international français William Gallas.
Style de jeu
Mathieu Bastareaud est célèbre pour son incroyable force physique. C’est un joueur qui mise beaucoup sur la puissance. D’ailleurs, il est surnommé à juste titre ‘‘Bastarocket’’. Il possède un gabarit atypique pour un centre. En effet, il messire 185 cm pour un poids de 130 kg. Un vrai colosse ! Il arrive à gratter facilement les ballons dans les regroupements. Il percute également beaucoup ses adversaires. C’est sa spécialité ! Cela lui vaut beaucoup de critiques. Mais c’est le rugby, et il faut parfois cogner dur pour remporter une victoire. Certains le comparant carrément à un buffle.
Vie privée et polémiques
Mathieu Bastareaud est interné pour troubles psychologiques au cours de l’année 2009. Il faut dire qu’il a été à l’origine d’un quasi incident diplomatique entre la France et la Nouvelle-Zélande. En effet, en 2009, Bastareaud accuse des Néo-zélandais de l’avoir sauvagement agressé. Il quitte donc le 15 de France en pleine tournée estivale. John Key, le premier ministre néo-zélandais se fend en excuses. Après, on a appris que l’affaire avait été fabriquée de toutes pièces. Ce mensonge de la part du centre français a alors refroidi les relations diplomatiques entre les deux pays. Le premier ministre français de l’époque, François Fillon, présente à son tour des excuses. L’affaire se termine par un internement de Bastarocket.